New Wrestling Era
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Taker Morrison
Taker Morrison
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#DESTINY53 - He's back ! Empty #DESTINY53 - He's back !

Ven 5 Nov - 9:57

L'annonce a eue lieu après le précédent Pay Per View. Le retour de Edge est bien confirmé, et c'est dans quelques instants. Il ne s'est pas absenté bien longtemps, le temps d'une légère blessure, rien de bien méchant en sachant qu'il est déjà sur pieds. C'est le moment de l'accueillir comme il se doit !

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La foule est toujours autant excitée en entendant la thème song de la Rated R Superstar. Il ne laisse jamais indifférente qui que ce soit.

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Edge s'installe sur la chaise, présente au centre du ring. Il s'empare du micro qui est placé sur celle-ci.

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J'ai comme une impression d'avoir quitté le ring depuis des lustres alors que ça ne fait même pas 2 mois. C'est difficile pour une personne passionnée comme je le suis d'être éloigné de ce ring, de ces cordes, de cette ambiance. J'ai passé du temps à me reposer et j'en ai également profiter pour réfléchir, pour me poser, me canaliser. Il y a deux ou trois semaines, je ne serai pas vous dire quand précisément, mais qu'importe, j'ai observé ce qu'il se passait ici-même. J'étais présent lors de l'annonce de mon retour. De ce fait, j'en ai profiter pour bien analyser les autres annonces. J'ai vu des noms, quelques peu particulier, mais je reviendrai là-dessus après. Je voudrai d'abord parler de mes motivations, de mes envies, de mon avenir ici. Beaucoup de rumeurs ont circulées en disant que c'était la fin pour moi suite à ma blessure. Hé les  gars, j'vous arrête tout de suite, je me suis gravement foulé la cheville mais c'est tout. N'en faites pas un steak tartare, cool. Restez assis, ça va bien se passer. Puis, j'ai commencé à discuter avec mon moi intérieur, je n'avais que ça à faire en restant couché, je vous l'assure. C'était entre moi et moi. Comme un rendez-vous intime, dans l'urgence. Toutes ces années à faire un métier qu'on aime, dans un journal qu'on aime. Et puis le saut dans le vide. Toutes les questions, alors, qui se bousculent, sur la liberté, le choix, le destin, le temps qui reste. Toutes ces questions, dont on ne sait pas quoi faire. Qui font revenir l'enfance, le long film de la vie, des flash, des bouts, des bribes, des images en accéléré ou au contraire des arrêts imprévus, insistants, qu'on interroge sans les comprendre. Avoir du temps, c'est un vertige. Une grâce, aussi, sans doute. Violente et cruelle. On affronte son destin, de gré ou de force. On refait l'histoire. On débusque des énigmes. On croise des fantômes. On bute sur des secrets. Tout arrive par bouffées, à l'improviste, par effraction. Qu'est-ce qu'une vie ? Qu'est-ce qui fait qu'on peut dire : voilà, c'est ma vie ? Le travail, les rencontres, l'amour, les enfants, les deuils, les échecs, les souffrances... En ces moments d'incroyable bonheur avec celle qu'on aime, avec les enfants, avec la couleur du ciel et l'odeur de la terre. Ces moments qu'on jure de ne jamais oublier, comme un viatique pour affronter la vie quand on ne sait plus, quand on a peur. Puis, en étant allongé dans mon putain de canapé, j'imaginais des lettres, sur le plafond. Beaucoup de lettres qui remuent et qui semblent vouloir dire quelque chose. Et voilà ce qu'elles me disent, ces lettres : des histoires de famille, ce qui se joue à l'intérieur des familles. Mais ce qu'elles disent, surtout, c'est la solitude, le manque d'amour, toutes ces cicatrices de l'enfance qui ne se referment jamais. Des gens très âgés et des adolescents me parlent des blessures de l'enfance avec la même intensité, la même douleur. Le temps ne guérit rien, n'efface rien. Des adolescents hurlent ou murmurent le manque d'amour, voudraient qu'on leur parle, qu'on les aime. Et des vieillards sont à jamais ces adolescents qu'on a pas su aimer. Beaucoup d'histoires tournent autour du père, de l'absence et du silence du père. L'alcool, souvent, les coups, la violence à la maison. Des filles me parlent de la souffrance de leur mère, battue, humiliée. Le père qu'on ne comprend pas, qui reste un étranger. Parfois jusqu'au bout, jusqu'à sa mort. Alors qu'on espère, jusqu'au bout, la réconciliation, les paroles d'amour et de pardon qu'on a tellement attendues, désespérément. Du coup, je me posais la fichue question de "comment être un bon parent?". Bref... Il y a aussi de vieilles rivalités entre frères et sœurs, qui durent et n'en finissent pas. Parfois, c'est tout un siècle qui m'est raconté, des gens qui se savent au terme de leur vie et qui font défiler la succession des malheurs, la guerre, la perte de l'amour, les échecs, la souffrance, et, à la fin des fins, la solitude et le silence. La mort qui rôde, la mort partout. La vie est tellement courte, j'entend souvent depuis ma plus jeune enfance. Christian me le répète souvent d'ailleurs. Ces rêves de vie heureuse, cet appel du bonheur, et tout qui s'effiloche, qui tombe en lambeaux. Les pires questions sont celles du suicide. Le suicide ? D'un père, d'une mère, d'un frère, d'une sœur, d'un enfant. Pourquoi ? Où a-t-on failli ? Qu'est-ce qu'on a pas vu, pas entendu ? J'ai déjà discuté auparavant avec l'entourage de plusieurs suicidés. Alors eux aussi m'en parlent, eux aussi me disent l'effroi, l'impuissance, ce qui ne reviendra jamais, ce qu'on ne pourra jamais comprendre. Je les comprend quand ils disent que ce n'est pas simple d'avancer en ayant perdu un proche de cette manière. On ne peut pas se débarrasser de ses souvenirs comme on secoue la poussière de ses souliers, avant d'entrer dans la maison. Ils sont là, quelque part, à jamais. On croit avoir oublié, on se plaint de perdre la mémoire. Mais on ne perd pas cette mémoire-là. On ne peut rien contre ces souvenirs-là. Toutes les lettres que je reçois sont hantées par la mémoire, par les souvenirs. Ceux de l'enfance, de la famille, ceux de la mort et du manque d'amour. On vit en double, avec un double de soi dans la mémoire. On vit en se cognant à des fantômes. On s'absente de soi-même, de celui qu'on est, aujourd'hui, parce qu'un autre nous convoque, de toute urgence, un petit garçon, un adolescent, qui pleure, qui se tait, qui prie. ce n'est pas hier, voilà longtemps, si longtemps. C'est aujourd'hui. C'est maintenant. Ce petit garçon, cet adolescent, c'est lui qui est là, c'est lui qui vous parle.

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Chacun vit avec ses fantômes. Avec l'enfant qu'il a été. Qui le tire par la manche et l'emmène dans le jardin, au milieu des fleurs et des poules. Ou dans la nuit noire, au bord de l'effroi. Je ne rêve pas au paradis de l'enfance. Parce que l'enfance est aussi bien un enfer qu'un paradis. J'ai vécu l'intensité du bonheur et l'intensité du malheur. La vie ne se divise pas, ne se sépare pas. Simplement, c'est le passé qui est là. C'est le passé qui tisse la vie de ses fils emmêlés. Un jour, enfant, j'ai manqué me noyer. Je nageais dans l'étang, au milieu de la forêt j'allais à la rencontre de deux de mes copains qui faisaient la traversée dans l'autre sens. Soudain, au beau milieu de l'étang, j'ai coulé à pic, d'un seul coup. Je n'ai jamais compris pourquoi. Plus de forces, plus de souffle. Je me suis senti descendre dans l'eau, vers le fond, je n'ai pas eu mal, je n'ai pas eu peur, rien qu'une sensation d'immersion, de disparition dans l'univers liquide. Voilà, c'est ainsi, un jour, on coule, on s'enfonce, on disparaît, happé par le fond, par les profondeurs. Voilà, c'est fini. Mais on ne trie pas ses souvenirs comme on trie ses papiers. On ne fait pas le ménage dans le passé comme on fait le ménage dans son grenier... Et puis on tombe sur une lettre qu'on avait pas relue depuis des années. Sur de vieilles photos. On tombe sur un dossier rempli de coupures de presse, de notes griffonnées sur le dos d'une enveloppe. On s'étonne d'avoir gardé tout ce fatras, puis on lit, on relit et on se retrouve transporté des années en arrière, on est submergé d'images, d'émotions. Non, décidément, on ne peut pas jeter. Alors, on garde, en attendant. Ce qui n'empêche pas d'avancer, laborieusement, de remplir, plus ou moins vite, le sac-poubelle. Avec les souvenirs, on ne sait pas comment faire. On ne peut ni trier ni jeter. Ce sont eux qui décident. Ils s'invitent, s'imposent, s'en vont, reviennent, transpercent le cœur ou font pleurer de bonheur. Et puis, j'ai décidé de m'asseoir. Beth m'a apporte la boite à souvenir. Puis, j'ai cette photo, collée dans un album, ma mère, sous un ciel gris. Elle rit, elle a l'air heureuse. C'est la première fois que ma mère sourit naturellement sur une photo prisé à dépourvue. Elle vient voir sa sœur, elle vient voir où elle habite, où elle vit. Toutes les deux apparaissent ensuite sur plusieurs photos, liées d'amitié. Elles ont droit au bonheur. Tout le monde a droit au bonheur. C'est là où je veux en venir en vous disant tout cela depuis tout à l'heure. Parfois il nous arrive des choses négatives qui nous font remettre toute notre vie en question comme cette blessure de cheville. Pourtant, il faut quand même aller de l'avant et saisir ce mauvais souvenir pour le retourner contre le destin et en faire une véritable force de la nature. C'est ce que j'ai fais. J'ai pris le soucis à bras le corps et j'ai foncé. Et aujourd'hui, j'suis de retour parmi vous. C'est ça, la définition réelle de la persévérance. Et, pour relier cette histoire avec la liste des personnes qui reviennent sur ce ring, ce dont je vous ai parlé au tout début, c'est maintenant. Je vais faire venir quelqu'un qui fait son grand retour, pour l'accueillir comme il se doit. Vous n'allez pas être déçu, croyez-moi.

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Edge se tourne vers l'écran géant en disant à cette personne qu'il est temps de le rejoindre.


Yasuke Jr
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#DESTINY53 - He's back ! Empty Re: #DESTINY53 - He's back !

Dim 7 Nov - 19:59
C’est le Thème Song du Heartbreak Kid qui retentit dans l’arène !


La foule cris de joie car elle s’attendait à l’apparition de n’importe qui, sauf d’HBK ! Il faut dire que l’homme à la carrière légendaire s’est fondu dans le noir suite à son apparition à la French Wrestling Zone il y a de cela plusieurs mois. Vêtu de son chapeau de paille texan, d’un débardeur noir ainsi que de son jean bleu ciel classique et de ses chaussures en velours, il apparaît enfin sur la scène, avec un microphone en main. Son entrée est étrange comparé à celles des dernières années où il était full excité sur la scène. Cette fois-ci, le Heartbreak Kid est d’un calme marquant. Il viendra tout de même réaliser ses coutumes habituelles, c’est-à-dire, se mettre à genoux, prier brièvement avant que les feux d’artifices triomphent dans la scène. Il viendra se relever, affichant un sourire forcé au coin de ses lèvres, il viendra tchequer les mains de certains fans avant d’entrer dans le ring. Une fois dans le carré, il vient serrer la main d’Edge avant que son Thème Song fonde en fermeture, prenant ainsi la parole.


#DESTINY53 - He's back ! Shawn-Michaels-On-Mic..-Al155

Shawn Michaels  : Il faut dire que je suis étonné de me rendre compte que je suis si bien accueillit chez les français. *Le public viendra applaudir la légende avant de scander « HBK ! HBK ! HBK ! HBK ! … Il viendra reprendre la parole quelques instants plus tard* Je vous remercie, merci beaucoup. *Il viendra racler sa gorge un instant* Je te remercie aussi Edge pour ton invitation. Tout d’abord, je te souhaite un bon retour à la French Wrestling Zone. Ta volonté et ta motivation de retourner dans les rings lors de tes périodes de blessures, de rééducation, c’est remarquable et très honorable, je tenais à l’encourager. Tu es quelqu’un d’inspirant, Edge. Ta force mentale et psychologique de te sentir fort, de te relever après tant d’épreuves que tu as passé durant ton enfance ou encore lors de tes dernières années est immense et m’a remué de l’intérieur. Il fallait me voir devant l’écran dans les coulisses, j’ai été comme… « saisit » par ton discours. Il y a quelque chose que je voudrais souligner devant l’Univers de la FWZ. Lorsque tu m’as invité à ton émission, tu ne m’as pas donné d’indications particulières sur cette émission justement, laissant sombrer mes interrogations dans le mystère. Et c’est en t’écoutant que je pense avoir eu les réponses à mes questions. Je pense savoir pourquoi tu m’as invité, et je crois que tu le sais au fond de toi. Et je crois aussi que c’est ce que tu voulais. Parce que c’est en me sentant identifié à ton parcours, à tes arguments, que j’ai eu la réponse à mes questions. Je disais que j’étais étonné de me rendre compte que je suis si bien accueillit aujourd’hui, ici. L’Univers de la FWZ sait pourquoi, et toi aussi, tu le sais pourquoi. Parce que ma première apparition dans cette fédération a fait la une des journaux mondiaux. Toutes ces séquences de ma vie m’ont marqué et sont restées dans un coin profond de ma mémoire. Ma femme qui revenait chaque matin de la boulangerie avec plusieurs journaux faisant les gros titres… « La légende oubliée », « Une belle carrière tournée au ridicule… », « 8-0, et après ?.. » Ouais, celui-là c’est l’un des titres qui a bien réussit à me faire rire. – « L’étoile du HeartBreak Kid récupérée par la star japonaise »… Et bien d’autres.

Shawn Michaels marque une courte pause dans son discours, Edge est très attentif à ce que le HeartBreak Kid dévoile au microphone. Shawn viendra reprendre la parole.

#DESTINY53 - He's back ! Shawn-Michaels-Holding-Mic-Al153

Shawn Michaels  : Tu sais Edge… ma femme m’a évoqué un soir, avant qu’on aille se coucher, elle m’a dit : « Chéri, tu sais ce qui te ronge à petit feu au plus profond de toi-même ? » Je lui dis vas-y, dis-le-moi. Puis elle me répond « Ton entêtement. Et pas seulement. Tu t’entêtes à vouloir modifier le passé, tu veux sans cesse vouloir le rectifier, corriger le passé, sauf que le passé, c’est le passé, mais tu ne veux pas le comprendre ». Edge, nous avons déjà eu un adversaire en commun à la WWE, à WrestleMania. Lors de ta défaite face à l’Undertaker, tu as su rebondir et tu as pu parvenir à récupérer ta ceinture quelques semaines après. Et en voyant que tu ne l’avais pas vaincu au WrestleMania précédent mon affrontement contre celui-ci, que des grands noms comme mon ami Triple H, Batista, Mark Henry et j’en passe, non pas su le vaincre, alors que je me suis rendu compte que j’ai toujours su vaincre l’Undertaker dans le passé, je me suis dit, je peux le faire ? Suis-je peut être le seul à pouvoir le vaincre à la plus grande scène de tous les temps ? Je savais au plus profond de moi-même que j’en était capable, je me suis dit qu’il suffisait juste de l’affronter de la même manière que j’avais fait auparavant. De reprendre ma même volonté, ma même détermination, ma même force mentale et physique, ma même niaque, et ça pourrait le faire… Mais ça n’a pas marché…. *Shawn marque une courte pause dans son discours avant de reprendre la parole* J’ai passé un an à chercher des réponses à mes interrogations. « Qu’est-ce qui a manqué » ? Lorsque j’ai remporté les Slammy Awards du match de l’année 2009, je trouvais ça plutôt cool, okay. Et après ? Ça ne répondait pas à mes questions dont je me suis posé pendant un an, je n’avais pas cette satisfaction que je cherchais au départ qui était… une victoire, tu vois ? Et l’entêtement a pris le dessus sur moi, mon plus grand défaut qui m’a souvent apporté du bon dans ma vie privée ou dans ma carrière professionnelle, m’a donné une seconde opportunité de pouvoir vaincre l’Undertaker. J’ai tout mis en œuvre pour remporter ce second match, j’avais mis toutes les chances de mon côté. Mentalement, j’étais formaté à ce que je remporte ce foutu match ! J’en était sûr, j’étais convaincu de remporter ce match, mentalement, la victoire était assurée. Je revenais un an plus tard dans la grande scène de tous les temps avec deux fois plus de niaque, de détermination, de volonté et de motivation… Pour un échec. Un échec qui a coûté ma carrière. J'étais prêt à mettre ma carrière en jeu car j'étais certain que j'étais celui qui mettrait fin à la série d'invincibilité de l'Undertaker. Tu te rends compte?
Je pense que tout a commencé de là. Quelques petites années plus tard, j’ai vu des lutteurs comme Brock Lesnar ou encore Roman Reigns être parvenu à répondre à mes questions d'il y a dix ans. Alors j’ai… sans me rendre compte… exactement fait ce que ma femme m’a reproché. J’ai voulu modifier, rectifier le passé en revenant dans le ring. Mais je suis revenu sans détérer la niaque, la volonté, et la détermination que j’avais durant toute ma carrière. Et cela a créé…


Shawn Michaels s’arrête dans son discours, il fixe le vide devant lui avant de lâcher son microphone et de s’extirper du ring, laissant un Edge intrigué par sa réaction. La foule hue la réaction du Heartbreak Kid alors que le segment s’arrête ici.
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