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Taker MorrisonMembre
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#DESTINY40 - Une soif particulière.
Dim 8 Aoû - 11:03
A lire avec la musique pour une meilleure ambiance :
A l'écran géant, une silhouette féminine apparait derrière un voile. Son ombre montre que cette dernière est en train de sa changer.
Puis, comme la semaine dernière, nous revoyons cette fameuse paire de haut talons aiguilles avancer.
La dame s'arrête, la caméra sa baisse et se coupe quelques secondes. Puis, elle se rallume.
La caméra se baisse, prête à s'éteindre quand, tout à coup, elle se coupe et se rallume en un claquement de doigts sur cette image avant que, cette fois-ci, elle se coupe définitivement.
- Spoiler:
A l'écran géant, une silhouette féminine apparait derrière un voile. Son ombre montre que cette dernière est en train de sa changer.
Puis, comme la semaine dernière, nous revoyons cette fameuse paire de haut talons aiguilles avancer.
La dame s'arrête, la caméra sa baisse et se coupe quelques secondes. Puis, elle se rallume.
Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, au coucher du soleil, tristement je m'assieds. Je promène au hasard mes regards sur la plaine, dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici, gronde le fleuve aux vagues écumantes. Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur. Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes où l'étoile du soir se lève dans l'azur. Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres, le crépuscule jette un dernier rayon, et le char vaporeux de la reine des ombres monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon. Cependant, s'élançant de la flèche gothique, un son religieux se répand dans les airs, le voyageur s'arrête, et la cloche rustique aux derniers bruits du jour résonne dans ces immenses espaces perdus au beau milieu de ces longues et interminables montagnes. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente, n'éprouve devant eux ni charme ni transports, je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante, le soleil des vivants n'échauffe plus les morts, c'est tout ce que je me dis. De colline en colline en vain portant ma vue,, du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant, je parcours tous les points de l'immense étendue, et je hurle "Nulle part le bonheur ne m'attend !". Puis, sous mes yeux, mortellement atteint d'une flèche empoisonnée, un cerf déplorait sa triste destinée, et semblait vouloir me dire en me fixant droit dans les yeux, et en souffrant un surcroît de douleur : "Faut-il contribuer à son propre malheur? Cruels humains ! Vous tirez de nos bois, de quoi faire voler ces machines mortelles !". Puis, il se pose devant moi, la tête sur allongée sur mes cuisses, me réclamant de l'aide, les yeux noyés de larmes. Bien sûr que je vais l'aider...
La caméra se baisse, prête à s'éteindre quand, tout à coup, elle se coupe et se rallume en un claquement de doigts sur cette image avant que, cette fois-ci, elle se coupe définitivement.
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